La route se moque des enfants

LE TUEUR D’ENFANT EN MOTO LAISSE EN LIBERTE

La justice laisse filer l’ombre du criminel,
Le motard fauche l’enfant, sans remords et cruel.
À Vallauris, le drame, en ce jour si fatal,
Voit Kamilya brisée sous un fer martial.

Ce cavalier d’acier, défiant l’univers,
Renverse l’innocence dans un instant pervers.
L’enfant gît, la vie suspendue à un fil,
Plongée dans le néant, son avenir fragile.

Et pourtant, le coupable rentre chez lui,
La justice hésitante le garde sous appui.
Le père crie son désespoir sans détour,
« Merci, justice ! » dit-il, d’une voix de velours.

« Roulez, jouez, détruisez sans remords,
Pour l’enfant que vous tuez, nul ne paye encor. »
Ainsi gronde en France l’émotion, la colère,
Quand la justice se tait, laissant faire l’enfer.

Pauvre Kamilya, victime du destin,
Ton innocence trahie, hélas, par nos mains